Rétrospective Prix Arcimboldo 1999-2009 L’association " Gens d’Images", à l’origine des prix Niépce et Nadar,décerne depuis 1999, le prix Arcimboldo, du nom de GiuseppeArcimboldo qui, en son temps, explora des voies nouvelles de lacréation artistique, notamment avec ses portraits fantastiques.L’évolution très rapide des technologiesnumériques pour les images fixes ouvre de larges perspectivesà la création, au-delà des partis prisesthétiques et des techniques visuelles utilisées.L’Association " Gens d’Images " organise et dote le prixArcimboldo, avec le concours des Laboratoires Dupon, et contribue ainsià encourager de jeunes créateurs, venant d’horizonsdifférents, en leur offrant les moyens de poursuivre leursprojets. Pour les 10 ans du prix, l’association " Gensd’images ", en partenariat avec FujiFilm et les laboratoiresDupon a présenté, dans le cadre des Trans-Photographiquesde Lille (Juin 2008) une sélection des travaux deslauréats, de leur création primée à leursprojets actuels. Cette rétrospective, accueillie en mars 2009 auMusée du Montparnasse, sera exposée à partir du 6novembre 2009 à la salle GROGNARD du Château de Malmaisonà Rueil et ira ensuite à l’Imagerie de Lannion du 9janvier au 20 Février 2010. Les lauréats, grâce auxtechniques numériques, ont su créer des imagesinventives, délirantes, spectaculaires ou poétiques, etl’exposition de Rueil propose à un large public, dedécouvrir ces nouvelles formes de la création.
Amazone : de Belém à Bélen Un monde en suspensL’Amazone n’est pas un fleuve, c’est lefleuve. Impossible de restituer en mots un tel géant. Remonterl’Amazone, c’est décrire la vie des cargos mixtes qui le sillonnent.C’est aussi voyager au coeur des problématiques environnementales eténergétiques de la planète : peuples autochtones confrontés àl’orpaillage sauvage en Guyane et ailleurs, peuples de l’eau abandonnésà leur sort, chassés toujours plus loin par les grands propriétairesterriens avides de terres où cultiver le soja. L’Amazone, aujourd’huidéforestée à plus de 17%, a subi de terribles dégâts. La parcourir,c’est naviguer sur le Rio Negro qui abrite les 700 îles du plus grandarchipel du monde, alimenté par des milliers de sources qui sourdentdes Tepuis vénézuéliens, le monde perdu dont on a récemment reconnu lesdroits. Passé Manaus, l’Amazone mène aux trois frontières, jonction dela Colombie, du Pérou et du Brésil, lieu de tous les trafics. Là, ilpasse au large d’un autre affluent, le Napo, qui pénètre en Equateur oùles peuples premiers mènent un combat décisif contre les pétroliers. Ades milliers de kilomètres de Belém apparaissent enfin les maisonsflottantes de Bélen, faubourg d’Iquitos la péruvienne. L’Amazonetraverse un monde blessé. Mais encore sauvable. Montrer les blessures,mais aussi la beauté de ce monde-là, qui peut et doit être sauvegardé,tel est le but de cette exposition. Porter un regard sur un monde ensuspens. Patrick Bard.
La chambre (noire)
Alix Cléo Roubaud, photographecanadienne, s’apprêtait à exposer sa sérieintitulée « Si quelque chose noir » auxRencontres Photographiques d’Arles en 1983, l’annéede sa disparition à 31 ans. Ses photographies, qui pour laplupart dévoilent son intimité, mettent en scèneun jeu continu entre les espaces, les objets, les corps et lalumière. Grâce au soutien de son mari Jacques Roubaud,écrivain, poète et mathématicien, cette expositionpermet de découvrir sa démarche artistique qu’ellelivre au fil des pages de son Journal. |